Copropriétés : améliorer la gestion

 

David Cocheton, directeur général adjoint de Plaine Commune Développement nous explique la démarche...

 

 

L’initiative de ces ateliers est née du constat, partagé avec Plaine Commune, de difficultés financières rencontrées par de très jeunes copropriétés. Sur un territoire qui construit 4 200 logements/an, qui a la volonté de développer la primo-accession, et au sein duquel beaucoup d’acquéreurs sont issus du logement social, il nous semblait important de réfléchir au renforcement du dispositif de sécurisation déjà initié par Plaine Commune dans le cadre de la Charte qualité constructions neuves notamment.

 

 

Il était important de réunir les différents profils intervenant dans la création et la gestion des copropriétés. Des acteurs locaux, qui connaissent le territoire. Lors du premier atelier, consacré à l’identification des difficultés et des facteurs de risques, chacun a pu partager son diagnostic et son expérience personnelle. L’objectif ? Sortir de son prisme d’aménageur, de promoteur, de gestionnaire… pour définir les responsabilités de chacun. Lors des ateliers suivants, nous nous sommes appuyés sur cet état des lieux et sur le diagnostic réalisé par le CCAS de Pierrefitte-sur-Seine pour identifier les leviers de résolution. Parmi les propositions finalisées lors de l’atelier conclusif : l’intégration en amont dans la conception des programmes de logements d’un échange avec un syndic qui fera bénéficier les promoteurs de son expérience de gestionnaire,

l’attribution pendant les deux premières années de vie de la copropriété des contrats de maintenance aux entreprises ayant installé les équipements, le renforcement de la pédagogie auprès des primo-accédants ou encore la création de structures ad hoc comme des syndics coopératifs…

 

 

Ce travail nous a permis d’identifier des actions à mettre en oeuvre dans nos opérations d’aménagement pour sécuriser la gestion des copropriétés. De son côté, la collectivité pourra se saisir des différentes solutions évoquées pour nourrir sa politique de l’habitat.